Sorti en 1996, Terranigma
n’a pas eu le temps de percer, la super Nintendo tombant face aux mastodontes
que sont la playstation et la Saturn. Enix fort du succès de Soulblazer
et d’Illusion of Time avait décidé de sortir un autre épisode
de sa série de jeux d’aventures. Ce jeu a la particularité
d’être bon mais de ne pas avoir percé à cause de l’époque,
ceci étant dû peut-être aussi au fait que le jeu n’est
pas sorti aux US mais en Europe et au Japon (et même en France ! ! !).
Le jeu ne manque pas d’intérêts, et je vais tout de suite
vous le prouver !
L’histoire : Terranigma
vous met dans peau de Ark, un jeune garçon vivant dans un monde sombre
et mort, jumeau de notre monde sur lequel plus rien n’existe. Jeune homme
turbulent, Ark est apprécié dans le village malgrès sa
tendance à tout casser, il est d’ailleur très bien vu par
Célina, une jeune fille magnifique qui l’aime et qu’il aime.
Son tempérament incendiaire a causé de nombreux problèmes
à Ark et n’a pas fini de lui jouer des tours. Vous vous réveillez
un matin dans votre chambre, après avoir vu le doyen du village, Agar,
vous partez vous excuser auprès de la braudeuse chez qui vous avez tout
cassé la veille en jouant avec les poules du villages (les animaux ^_^).
En revenant chez vous, vous voyez des amis en train d’essayer d’ouvrir
la porte interdite et vous les aidé à la passer. Vous entrez dans
une grotte secréte que Agar voulait garder fermer. Tout en bas de la
grotte vous trouvez une boite enfermant Yomi une drôle de petite bestiole
rose qui vous appelait à l’aide. Une fois Yomi libéré
tout le monde dans le village est transformer en statue de glace… chose
étrange, Agar et vous même n’êtes pas tranformé.
Après avoir visité la boîte dans laquelle vous pouvez entrer,
vous sortez de la grotte et rencontrez Agar qui vous dit d’aller dans
les 5 tours recréer le monde. Là l’aventure commence maintenant,
vous allez devoir recréer les continents (le chiffre 5 c’est pas
au hazard ^_^) et aller dans l’autre monde pour recréer la vie
(oiseaux, mamifères, hommes, végétaux) et aider le monde
à évoluer.
Le test :
Terranigma est donc la
suite de Illusion of Time et de Soulblazer. On retrouve dans le jeu de nombreuses
similitudes avec ces deux derniers ce qui reste quand même la marque de
fabrique de la série.
L’histoire de Terranigma est excellente, on pourra tout au long de l’aventure
découvrir les tenants et les aboutissants de cette histoire et comprendre
peu à peu pourquoi on doit sauver le monde jusqu’aux dernières
heures de jeux qui vous promettent des surprises en pagaille (la fin est exceptionnelle).
Les graphismes de Terranigma sont tout de même plus évolués
que dans Illusion of Time. Les graphismes sont assez fins et colorés,
même si on n’atteind pas le niveau de jeux références
comme Tales of Phantasia ou Star Océan. On admirera quand même
le mode 7 utilisé dans les deux mondes (même si j’aime bien
le ciel en mode 7 dans le premier monde). Par contre si les graphismes sont
assez fouillés, l’animation reste un peu juste. Certes Ark est
formidablement animé, mais les ennemis et autres personnages du jeu le
sont beaucoup moins… et certains passages brassant un grand nombre de
données rament (certains boss quand ils lancent une attaque tuent l’animation).
De bien jolis graphismes |
Un mode 7 qui rend très bien |
Au niveau musical le jeu
s’en sort plus que bien. On a eu droit dans Illusion of Time à
un jeu d’une qualité sonore très bonne, on atteind là
un grade au dessus. Les musiques sont entrainantes et prenante, festives et
angoissantes… (la musique des nomades est entraînante), tout est
fait pour que la musique nous intégre véritablement dans le jeu.
On n’atteind pas la perfection musicale mais on s’en approche tout
de même.
Le mode de jeu reste très proche de celui des deux précédents
épisodes. On manie le personnage en temps réél, on attaque
avec son épée et voilà. Chose en plus, on pourra faire
de la magie à l’aide d’anneaux de magie mais ceux-ci ont
une utilité assez minime. L’avantage de ce type de jeu est qu’il
nous fait jouer sur nos réflexes et sur l’observation des ennemis
(façons de bouger, attaques…). On n’aura pas de transformations
comme dans Illusion of Time et on n’aura pas d’attaques spéciales
à trouver, les attaques de Ark sont toutes disponibles dès le
début, il y a 5 types d’attaque :
- l’attaque classique, on frappe l’ennemi ;
- l’attaque vitesse, on frappe l’ennemi en appuyant rapidement sur
le bouton pour enchaîner les coups (pratique pour bloquer un monstre contre
un mur) ;
- l’attaque saut, on saute et on attaque ;
- l’attaque en courant, on cours et on attaque pour plonger sur l’ennemi
;
- et l’attaque combinée du saut et de la course, on cours et on
saute en attaquant l’ennemi.
Bien que ça parraisse très bon au départ on regrettera
quand même le fait qu’on ne puisse pas apprendre plus d’attaques,
ni d’avoir des magies plus utiles… Le problème du jeu au
niveau des combats est qu’ils sont assez répétitifs et même
s’ils sont très prenant au début du jeu, vers la fin on
aura envie d’écourter certaines phases de combat ce qui nous coutera
cher pour augmenter de level.
|
Vous disposez de différentes attaques |
Le système de gestion des objets est assez particulier, on range tout dans le coffret que l’on trouve au début du jeu et on entre dedans pour sélectionner ce qui nous interresse. Il y a de tout, armures (à acheter ou trouver), armes (à acheter ou trouver), objets de soins… et status. Même si tout ceci est assez classique, le faite de se planquer dans sa boite m’a bien fait marré quand même.
L'intérieur de la
boite de Yomi
Là où le
jeu perd des points c’est au même endroit que Illusion of Time,
la linéarité. Le jeu n’a pas de réelles quêtes
annexes ce qui rend le jeu un peu trop linéaire. Certes on pourra développer
les villes en aidant les artisans à inventer de nouvelles choses (appareil
photo, avion,…) mais ceci n’apportera rien au jeu, juste un petit
moment de détente où on s’amuse à être le Dr
Wright de Sim City. Bon c’est vraiment simpat comme concepte mais un système
de récompense quand on a fait tout ça serait simpat. Le jeu vous
tiendra quand même une vingtaine d’heures devant votre écran.
L’autre point faible, grave celui-là, est la difficulté.
Le jeu est extrêmement simple, on enfile les niveaux les uns après
les autres, on fuit facilement les combats trop difficile et on augmente petit
à petit les niveaux mais quand on arrive devant un boss on bloque. Les
boss sont d’une difficulté bien trop élevée comparés
aux autres ennemis. Pour ne pas trop bloquer sur ceux-ci il faut s’arrêter
dans le niveau précédent et faire des levels. J’ai personnellement
fini le jeu sans faire de levels, je suis arrivé au niveau 20 contre
le dernier boss et bien entendu j’ai regrété. Bien que jouant
sur émulateur (honte à moi) j’ai eu le plus grand mal à
terminer le jeu (j’ai fini avec une quarantaine de points de vie et avec
plus aucun objets…). Donc il aurait fallu faire des ennemis plus forts
et qui donnent plus d’expérience tout au long du jeu pour éviter
de rester contre un boss pendant trop longtemps (chose qui fait quand même
lacher le jeu au bout d’un moment).
Vous aurez droit à
un bateau pour
découvrir le monde
Pour finir sur une note plus réjouissante, sachez que Terranigma a quand même une ambiance qui le rend très prenant. En plus le héros n’est pas comme dans beaucoup de jeux un éternel romantique mais bel et bien un ‘emmerdeur’ pur et dur (il se croit plus fort que tout le monde). Chose rare dans les jeux-vidéos, on a l’impression que le héros n’est pas une gravure de mode sans défaut qui ne pense qu’à courtiser sa bien aimée.
Terranigma est sans conteste un grand jeu de la Snes, quel dommage qu’il n’ai pas eu le succès qu’il méritait ! A cause des nouvelles consoles et de la fin de la Snes, le jeu a fait un bide remarcable.
De jolis scènes
quand même !
Présentation :
=> un jeu avec une histoire très prenante capable de vous surprendre.
Le jeu se déroule tranquillement jusqu'à la fin du jeu qui promet
des surprises.
Graphismes :
=> les graphismes ne sont pas du niveau de grands jeux Snes mais sont excellents
quand même. On admirera certains passages en mode 7 impécables.
Animations :
=> une animation pas mauvaise du tout, le personnage principal est bien animé.
Par contre les ralentissements pendant les grosses scènes d’action
sont assez génantes.
Musiques :
=> des musiques et une ambiance musicale qui tiennent la route, on se laisse
facilement entraîner dans le jeu. On admirera la musique du dernier boss,
des gitans et de la balade sur la première carte. La musique, comme dans
Illusion of Time, sert à tisser l’ambiance du jeu.
Bruitages :
=> Rien d’extraordinaire, on reste dans du « pas mal »
mais les bruitage sont sans grand impact sur le jeu.
Durée de vie :
=> un peu meilleur que Illusion of Time le jeu n’a pas encore une durée
de vie suffisante mais prend facilement le joueur dans ce monde fantastique.
Jouabilité :
=> aucun problème, Ark répond comme il faut et les attaques
sont faciles à faire. Il n’y a rien à redire.
Intérêt :
=> Terranigma est sans aucun doute un des meilleurs jeux d’aventure
de la Super-Nintendo mais il n’atteind pas le niveau de Zelda ou même
de Illusion of Time (même s’ils ont la même note ma préférence
va pour Illusion of Time mais c’est un avis personnel). Certes graphiquement
il est plus qu’au point, musicalement il est très bon et l’histoire
nous plonge dans un monde fantastique (avec une fin des plus incroyable) mais
les quelques défauts qu’il contient le rendent moins bons que son
prédécésseur.