Le test de BattleToads in BattleManiacs

Oyez ! oyez ! fans d'actions pure et dure venez donc ici pour découvrir un jeu qui ne peut être comparé à aucun autre. La série des BattleToads n'est pas très connue pourtant elle a un passé assez énorme qui a connu ombre et lumière !

Tout commence en 1991 année de la sortie de la première version de BattleToad, un BattleToad dit classique. Le jeu est sorti sur de multiples consoles : Nes, Game Boy et Amiga ; avant de connaître d'autres versions : de 1991 elles aussi sorties sur Master System, Sega Genesis et Game Gear. Cet opus de la série a très bien marché et a donc poussé l'équipe à se mettre au travail pour pondre des suites. On a alors eu droit au BattleToads et Double Dragon (ouioui les gens de double dragon, les vrais) sorti en 1993 sur Nes, Snes, Game Boy et Genesis. Cet épisode assez catastrophique n'a pas aidé à faire connaître plus la série et au contraire l'a quelque peu entaché. Heureusement BattleToads in BattleManiacs qui sorti en 1993 aussi sur Snes et sur Master System. Si le jeu n'a pas eu un écho énorme les joueurs ont apprécié pour des raisons que je vous dirais plus tard. Puis vint BattleToads in Ragnarok's world sorti en 1993 sur Game Boy suivi de Super BattleToads sorti en 1994 sur borne arcade.

La série est donc assez importante mais surtout a eu l'oportunité de sortir sur plusieurs plates-formes (principalement Sega mais le studio de développement a été acheté par Nintendo en 1994 ce qui a coupé court à la série et au multi plateforme).

Le jeu qui nous interresse aujourd'hui c'est donc BattleToads in BattleManiacs le deuxième opus de la série sorti sur Super-Nintendo et pas des moindre croyez moi. Commençons par l'histoire de ce jeu d'action tout à fait particulier.

L'histoire de BattleToads in BattleManiacs

L'équipe des Toads (comprenez grenouilles voir crapaud ici) est une équipe de guerriers grenouille (sisi) avec des facultés de combats tout à fait exceptionnelle (genre Tortues Ninja). Les trois héros composant l'équipe, Zitz, Rash et Pimple, se rendent à Gyachung-La, une forteresse isolée au milieu des hautes montagnes Tibétaines. C'est là que la société Psicone teste la Total Reality Integrated Player System (T.R..I.P.S. 21.). Cet appareil permet à une personne d'entrer dans l'espace virtuel d'un jeu-vidéo en integrant la personne dans le jeu grâce à un procédé complexe d'osmose basée sur les principes de mécanique quantique. Pour les tests les BattleToads ont été appelés ainsi que Madame Yuriko Tashoku la présidente de la société et sa fille Michiko. Le génial créateur de ce jeu-vidéo interractif est le professeur T. Bird qui lance alors la présentation. La porte virtuelle s'ouvre sur un décor de plaine tout ondulé puis apparaîssent des formes. Ce sont quatre cochons psychopathes qui sortent de l'écran et mettent en pièce le portail virtuel qui permet de jouer au jeu. Ils enlévent alors Michiko et Zitz qui tente de les arrêter et s'enfuient dans le monde virtuel du professeur T. Bird. Un message apparaît alors à l'écran, c'est Silas Volkmire et la Reine Noire qui sont responsables de tout, leur but est d'étendre le monde virtuel à toute la planète et de le commander. Rash et Pimple sont alors envoyés dans l'espace virtuel pour sauver le monde et leurs amis.

Les trois héros  Snif Michiko  Zitz un guerrier ?

Bon l'histoire n'est pas le point central du jeu mais on aime bien un peu d'originalité dans tout ça même s'il s'agit d'un jeu d'action et non d'un rpg. En plus le fait d'être dans un jeu vidéo permet quelques facessies qui donnent un peu de piment au jeu. Reste que l'intro est plutot bien faite et met bien le joueur dans le bain.

Le gros méchant : Silas  La reine noire

Le test de BattleToads in BattleManiacs

Le jeu se divise en plusieurs niveaux chacun proposant un challenge différent et un style de jeu particulier. Tout ceci va du beat'em all épicé au jeu de plates-formes en passant par un jeu de course à 100 à l'heure. Ceci évite la lassitude et permet de rester dans le jeu tout au long de la partie. On a le choix dès le début du jeu entre les deux grenouilles, Pimple la brute, costaud qui frappe et Rash la souplesse incarnée et l'adepte des arts martiaux au style surfeur très marqué.

Le jeu commence par un petit level à la beat'em all proposant des coups spéciaux et des coups normaux afin de détruire les adversaires. Les coups spéciaux sont illimités mais pas simple à faire au début de vos parties, il faut en effet se mettre à une distance particulière pour pouvoir les enclancher mais ceci se fait de manière automatique en appuyant sur le bouton de frappe. On a alors plusieurs coups spéciaux : en courant sur l'ennemi, en sautant dessus et en l'achevant à terre. Ces coups ne sont pas de jolis effets visuels ou autre tape à l'oeil inutile mais des membres gigantesques accrochés aux crapauds. On pourra par exemple mettre un coup de ranger avec Pimple (mon préféré) ou un coup de hache avec Rash ce qui vous sera utile pour affronter les cochons psychopathes et les squelettes. A la fin du level vous aurez le droit au boss de fin de niveau, là un cochon en pierre géant. En le tuant vous accédez au level suivant un level où agilité et oeil vif sont de rigueurs.

Un bon coup d'latte de Rash  Le coup de corne de Pimple  Le premier boss

Pour ne pas gacher le jeu voici juste une petite description des différents levels :
- Le level suivant vous met aux commandes d'une mini plate-forme qui descend et vous devez frapper les ennemis et éviter les piège tendus.

Attention aux ventilateurs  On peut lancer son planeur  Pas d'erreur sinon...

- Puis vient le level du jeu de dames. Vous êtes sur un jeu de dames positionné sur un jeton et vous glissez. Le but est de faire tomber des quilles pour gagner des points tout en évitant les ennemis et les obstacles, ceci afin de gagner des vies pour les levels suivants.

Les rats de chantiers  Quelques quilles pour des vies

- Vient ensuite le fameux level des scooters, on vous met aux commandes d'un scooter qui fonce et vous devez éviter les obstacles. Une connaissance parfaite du level est primodiale le nombre d'obstacles et la vitesse rendant l'exercice difficile.

Attention aux obstacles  Il faut aussi sauter

- Une fois ceci fait arrive le level des serpents, vous sautez de serpent en serpent tout en évitant les piques qui jonchent le chemin.

On doit s'accrocher aux serpents  Il faut même parfois sauter de serpent en serpent

- Le level ô combien difficile de la disqueuse dans lequel vous faîtes la course sur un jet accroché à un tuyau suivis par un rat sur un jet à disqueuse. Le but et de suivre le chemin avec la croix multidirectionnelle. Les amputations du pouces sont fréquantes après quelques longues minutes passées sur ce niveau.

Un cauchemard pour les articulations et les nerfs

- Puis vient un nouveau level de bonus remplis lui de dominos et non de quilles.

Encore un peu de bonus

- Arrive alors le dernier level dans lequel il vous faudra faire la course avec un rat pour atteindre en premier un détonateur. Si vous arrivez à finir ce niveau (très dur) vous arriverez face à la Reine Noire le dernier boss du jeu (il y a un level surprise en fin de jeu mais je vous laisse le découvrir).

La course contre le rat  J'ai gagné :-)  La reine noire et son septre magique

Tous ces levels sont certes différents mais on retrouve un point commun à la plupart : la difficulté ! En effet le jeu est extrêmement difficile à terminer et peut de gens peuvent se vanter de l'avoir fini ailleur que sur émulateur (j'y suis arrivé mais j'ai failli jeté la console plusieurs fois). Chaque niveau est un challenge et la connaissance est la clé. Il faut connaitre la place du moindre bout de bois pour pouvoir allier vitesse et précision. Impossible pour un novice il sera un vrai défit pour les hardcores gamers.

Au niveau sonore le jeu s'entiche d'une musique sympatique qui accompagne bien les levels et qui donnent du goût à l'action. Sans atteindre des sommets musicaux on arrive quand même à écouter celles ci avec plaisir (appréciez donc la musique du dernier niveau). Les bruitages sont quant à eux très limités, on entend quelques paf pif pouf par ci par là mais sans plus et de piêtre qualité.

En plus d'être amusant et prenant le jeu propose un mode 2 joueurs (mode A ou B pour autoriser les "tirs amis"). Le challenge est alors bien plus élevé car à deux on doit souvent s'organiser. Déjà seul on a du mal alors je vous laisse imaginer à deux !

Au niveau graphisme le jeu ne s'en tire pas trop mal. Les décors sont quelque peu dépouillé mais vu la vitesse de défilement qu'il y a une trop grosse quantité de détails aurait rendu le jeu trop sacadé. On a quand même quelques jolis effets visuels sur le jeu de dames, et des personnages bien dessinés avec des coups bien fait. Par contre l'animation reste très basique mais on ne prend pas vraiment attention à tout cela, ce n'est pas l'objectif du jeu.

L'ambiance de BattleToads in BattleManiacs reste tout de même très particulière. Un mélange d'action, de rock, d'humour (quels guignols ces crapauds alors) et de stresse. Oui le jeu est stressant, en plus de demander une grande concentration qui se voit souvent récompenser par un game over, on subit des niveaux rapides, difficiles, qui mettent nous doigts à rude épreuve, bref un cauchemard pour les crispés.

Les notes

Présentation: => Une intro bien faite qui plonge dans le jeu directement le tout pour accompagner une histoire sympatique.
Graphismes : => Des graphismes assez dépouillés au niveau des décors mais bien faits pour les personnages.
Animations: => Animation assez décevante, les personnages font des déplacements secs mais bon on n'y prête peu attention.
Musiques: => Des musiques fort sympatiques qui sans être des merveilles plongent le joueur dans le bain.
Bruitages: => Pas génial les bruitages... un p'tit paf de ce côté, un p'tit vlan de là mais pas de quoi fouter un chat.
Durée de vie : => Le jeu a un gros défaut c'est une difficulté hors norme qui fera vite fuir les joueurs. Si le jeu va vite lasser certains joueurs, les plus chevronner vont à tout pris vouloir le terminer et là je vous souhaite bien du courage. Le panthéon des joueurs qui ont fini BattleToads in BattleManiacs est très très limité (sur console je parle sur émulateur ne pas le finir serait une hérésie). Donc la durée de vie reste faible car la plupart arrêteront de jouer rapidement, quant à ceux qui jouent sur émulateur ils finiront le jeu rapidement et n'y rejoueront pas spécialement (mais attention même avec les sauvegarde le jeu est dur)
Jouabilité : => Une maniabilité parfois un peu hazardeuse mais somme toute correcte. Sans ça certains niveaux de vitesse seraient infaisable.
Intérêt: => J'ai longtemps hésité entre 3 ou 4 mais le 4 a pris le dessus car c'est un jeu que j'apprécie beaucoup. Une ambiance très particulière, des levels tous différents les uns des autres, des musiques sympatiques, un challenge parmis les plus difficiles de la console voir toutes consoles confondues... Ce jeu a tout pour plaire, si sa difficulté élevée fait fuir certains, je suis sûr qu'ils auront au moins apprécié les premiers niveaux.